Kit laiton 240P SNCF/Sud-Est
de DJH MODEL LOCO
Le 07 Mai 2014 :
C'est fait ! je suis touché par la folie des grandeurs !
Certes,
c'est bientôt mon anniversaire mais là, j'ai le sentiment de me lancer
un nouveau défi...car je viens de faire l'acquisition de ce kit :

Mais c'est quoi donc qu'il y a là-dedans ?
Tout simplement ça : 

Mais en kit....Mon premier kit vapeur !
à la fin ça devrait normalement donner ça : (voir site du vendeur)

Oui...je suis fou ! 
A l'ouverture de la boite, je suis déjà impressionné par la quantité de pièces. 351 pièces...
Le
kit paraît très complet. La notice est en français. Les
expications et les illustrations sont de qualité (Mais on verra au
montage). Toutes les pièces sont emballées dans des sachets sertis.

Je
suis quand-même surpris par la quantité de pièce moulées et par leur
finesse. Globalement, les pièces en laiton photogravé sont très
nettement minoritaires (mais elle aussi TRES finement gravées !!!). Je
vais devoir apprende à gérer cela avec de nouvelles méthodes
Les tôles en laiton sont épaisses (voire TRES épaisses). Ca me change du kit Rotomagus beaucoup trop fin.
Les embiellages sont déjà montés. (mais aussi un peu tordus....
)

Heureusement
car vu la taille des pièces et des articulations, je crois que je
n'aurais pas réussi à faire aussi bien. (sauf pour la bielle tordue
dans le sachet...mais là, l'emballage y est certainement pour
quelque-chose)
Bref ! c'est un nouveau challenge qui débute !
10 Juin 2014 C'est le grand départ... Je me lance !
Bien qu'ayant lu, lu et relu la notice, j'avoue que quelques points restent flous. Malgré tout je me lance.
Il faut bien commencer par quelque-chose alors je ne vais pas trop
prendre de risques et je vais suivre la notice puisqu'elle est assez
détaillée.
1- Le tender :
On commence par les quatre plus grosses pièces du kit (ou presque).

Il s'agit du fond de caisse, des deux flancs et de la face arrière. Elles sont présentées ici avant l'ébavurage.
Au passage, vous remarquez que certains éléments ont été tordus dans l'emballage. On redresse sans casser....

Heureusement, le métal blanc est assez mou. Ca ressemble à un alliage de plomb et d'étain...
Après un TRES gros travail d'ébavurage, le challenge consiste à coller les quatre éléments de façon bien perpendiculaire.

Le collage est d'abord effectué avec un pointe de cyano'.
L'ajustage précis des flancs par rapport à la face arrière n'est
pas super facile. Un petit travail sur les raccords est nécessaire pour
bien masquer les imperfections de positionnement. Je compte utiliser de
la résine pour combler le petit écart qui reste.
Après avoir ajouté la face avant (un bon ébavurage s'impose bien-sûr!!), on peut coller par l'intérieur avec de la colle
bi-composants.

Il reste un petit espace assez disgracieux entre cette face avant et les deux cotés. Je vais devoir masquer cela.
J'ai donc pris mon fer à souder et j'ai chargé en étain entre les deux
pièces. ATTENTION ! le métal blanc fond assez vite, il faut
absolument faire un essai sur une partie non visible pour éviter les
catastrophes..
L'apport d'étain est relativement facile et colle TRES bien (limite trop bien et trop vite !). On en
ajoute une bonne couche (façon pâté), et on lime pour enlever l'excès. Le résultat est assez satisfaisant.
Vient ensuite la partie supérieure avec la trémie et ses éléments de détaillage.

Il faut repercer tous les trous au bon diamètre. Les 5 gros
trous sont théoriquement à 1.8mm, mais j'ai poussé à 2mm. Les plots des
couvercles passent ainsi aisément.
La notice indique de coller. J'ai préféré souder par dessous car je
ne fais que très peu confiance à la colle. J'ai réalisé une sorte de
rivetage. Le principe consiste à faire fondre le petit cylindre de
métal situé sous la pièce à riveter. C'est TRES facile, mais il faut
régler votre fer assez chaud (environ 300 degrés) et procéder par
petites touches successives.

L'ensemble est positionné, après quelques ajustements, sur la caisse. MAIS NON COLLE :

Jusque là, on a l'impression que ça va vite.... Mais c'est après que ça devient long....
La notice indique de placer les poignées et rambardes.
Quelques perçages s'imposent....
D'abord diamètre 0.8mm pour le contour du TIA et les rambardes avant :


Puis à 0.4mm pour toutes les poignées :


Il faut ensuite confectionner la rambarde du TIA. Ne
voulant pas trop faire ça "dans le vide" j'ai pris la peine de dessiner
un petit gabarit sur la notice elle-même, car tous ces élément sont
extrêmement petits.
1- je repère les trous sur la feuille en passant le foret au travers des 4 perçages :

2- Je dessine le contour et je plie "au mieux" :

Remarque : il est préférable de passer les petits supports microscopiques avant le pliage.... sinon ça coince aux virages...
3-Je mets en place et je soude par dessous.

Autre remarque : Cette étape est très déroutante sur la notice car
les pièces n°24 portent aussi un autre numéro. Un peu plus loin, elles
sont numérotées "25" puis "104", puis "105"... Faut suivre !!!
Pour les poignées, la méthode est classique : Je plie un fil laiton de
0.4mm en gardant un bout long. Je passe dans un trou, je coince dans
l'autre et je soude par dessous.

Le résultat avec toutes les poignées : Les zig-zag sont un
peu trop forts à mon goût, ce qui rend les extrémités moins parallèles.
Ceci dit, la photo augmente tous les défauts, il faut imaginer cette
photo à l'échelle 1 (hauteur réelle 2,7cm)

Concernant les mains montoires à l'avant : On place les petits supports
dans les trous, on soude la tige en laiton par capillarité, on
colle dans les trous de 0.8mm, et on coupe l'excédent de tige.

Pour le volant, pas de souci ! Je mets le volant à plat sur la
table, je place une tige laiton de 0.5mm (sans la couper !) en son
centre et je soude avec un point d'étain du coté non visible.
Je coupe l'excès de tige et je colle dans le trou préalablement réalisé au diamètre 0.5mm.

L'étape suivante prévoit de coller la partie supérieure. Mouaip...bof... ça me plait pas trop...
Car il y a dans ce tender un volume considérable
et j'ai très envie de l'utiliser pour digitaliser la chose. Et j'ai
donc envie de pouvoir accéder à l'intérieur. Mon couvercle sera
amovible ou ne sera pas. Un point c'est tout !
Ca suppose de mettre un petit bricolage bien à moi.... J'adore
! Je prévois ça pour bientôt.
Pour l'instant, je soude les traverses avant et arrière.
La notice n'est pas très claire sur leur positionnement
Pour la traverse avant, j'hésitais entre ces deux positionnements :

A terme, je me suis aperçu qu'elles sont aussi fausses l'une que l'autre !
Sans savoir, c'est la solution de gauche que j'ai choisie, espérant que l'épaisseur supplémentaire ne gênera pas.
J'ai donc soudé en apportant un gros pâté d'étain :

Puis j'ai limé pour rendre tout ça bien propre. La solidité est étonnante. :

Seulement voilà..... c'est pas la bonne position !
En réalité, la traverse doit être placée comme ceci (photo de gauche) alors que la notice indiquait ceci (photo de droite ) :

Donc on déssoude, et on ressoude à quelques millimètre en-dessous :

Heureusement que le métal blanc se travaille facilement !
En même temps, ça me paraissait bizarre cette marche franchement plus haute que les autres.... comme quoi...
Pour la traverse arrière, je ne savais pas s'il fallait accepter le
positionnement de base ou s'il fallait arraser pour faire affleurer les
deux éléments.

Finalement, j'ai travaillé un peu chaque pièce pour que les surfaces affleurent. J'ai soudé comme précédemment et limé
l'excédent d'étain.

On peut donc monter les tampons et l'attelage.

Et à l'autre extrémité, je colle le plancher, la grille des briquettes et la trappe à combustible :

(oui alors çà, c'est une vieille photo, ne pas regarder la traverse qui est au mauvais endroit ! )
Je confectionne l'escalier à partir des morceaux de laiton photogravé :

La mise en place est assez facile en soudant avec la bonne technique :
Il faut BIEN décaper les pièces au niveau de la soudure, mettre une
bonne dose de décapant à l'emplacement voulu. Avec un fer à souder aux
environs de 250°, je saisis un peu d'étain sur la panne puis je
l'applique contre la zone à souder. La soudure environ trois secondes
(juste le temps pour ne PAS trop chauffer les pièces en métal blanc).
Voir ci-dessous (à droite sur la photo) le résultat de la soudure des escaliers avant.

J'ai aussi placé les 2 axes de rotation des bogies. La partie la plus
longue des axes est visible après collage. La partie la plus courte
sert au centrage dans le châssis.
Vous remarquez aussi sur cette photo que j'ai placé les deux portes de coffres à l'arrière du tender.
Bien bien bien....
Maintenant que j'ai les axes, j'ai très envie de voir les bogies. Ca tombe bien, c'est l'étape suivante. ==>
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