Fabrication du kit
Y4100 ROTOMAGUS



Après mes premières armes dans le domaine des kits laiton (voir les signaux MACQUET), je continue à creuser le filon et j'ose me lancer dans la construction de matériel roulant.

J'ai jeté mon dévolu sur un locotracteur bien sympathique essentiellement utilisé par l'armée ou des opérateurs privés tels TSO, mais assez peu par la sncf. C'est pourtant cette dernière version que je souhaite obtenir.
Pour ceux qui ne connaitraient pas (j'en doute fortement), voici une petite image du bestiau trouvée sur le Web :

Question patine, c'est pour moi un Everest à atteindre...On verra...

Le kit de chez rotomagus est composé d'une plaque "Caisse" et d'une plaque "châssis" assez rudimentaires, plus un moteur 5 pôles et quelques accessoires (tampons, tiges en tout genre, lamelles....). Il est visible ici . Le prix est vraiment TRES attractif et permet de s'entrainer à la construction en laiton sans trop mettre en péril le budget familial. Evidemment l'économie ne va pas sans certaines concessions, je détaillerai au fur et à mesure.


Le châssis motorisé.

Il est constitué d'une plaque à plier en forme de pavé dans lequel une "marche" reçoit le moteur : Grâce à votre coup d'œil expert, vous imaginez déjà que j'ai dû adapter des choses...

La petite plaque blanche en plastique recevra les lamelles de contact.

Premières impressions et expérience perso :
1- Cette partie "mécanique" me paraît un peu rudimentaire. Les axes de roues se font par contact direct entre le laiton et  l'arbre de roue, ce qui présage d'une durée de vie moyenne en cas de forte utilisation...passons.   
2- Tous les perçages ont dû être repercés au bon diamètre. Les arbres de roues ne passaient pas dans leurs logements, les vis du moteur non plus, et la vis sans fin (diam3.5mm) était supposée passer dans du 1.5mm....  
3- GROS problème : La transmission du mouvement se fait par une vis sans fin (sur l'axe du moteur) et pignon (sur l'axe des roues). Pour que cela se passe bien il faut maitriser l'entre-axes (en rouge sur le schéma ci dessous). Or, sur le kit, le pliage du pavé conduit à un entraxe beaucoup trop faible.     J'ai donc dû ruser pour déplacer l'axe du moteur en pliant davantage la "contremarche"   . Le résultat sur la photo de droite :
 
Bref, ça marche mais ça demande un peu de doigté. Et on se chauffe allègrement les doigts.
4- Les essieux sont à assembler en totalité (roues, axes, pignon + rondelles). Ca va encore.
5- La lamelle de captage de courant se soude contre la carte plastique par chauffage de la lamelle. Facile !  Cool 
6- La seconde roue n'étant pas isolée, l'ensemble du châssis se trouve au potentiel du second rail. ==> Il faudra faire gaffe aux courts-circuits.... Suspect 
7- L'emplacement de la caisse n'est repérée nulle-part sur ce châssis... il va falloir ajuster pour trouver la position idéale. Pas GLOP !  pasdaccord  Lorsque la caisse sera construite, il faudra percer un trou diam 2.5mm dans ce châssis pour faire passer la vis de maintien châssis-caisse.
Voici le résultat :


J'ajoute que :
8- l'axe supérieur du moteur est à couper sinon il touche le toit de la cabine...  Boulette 
9- Je ne sais pas encore où vont passer les fils scratch animé(j'ai déjà le décodeur micro-mini de chez ESU qui tient parfaitement sous le châssis-enfin une bonne nouvelle!) 
10- La plaque en plastique est juste collée contre le flanc du châssis. J'aime pas trop , je vais améliorer çà.  reflexion

En résumé pour ce début de construction : Les kits Rotomagus sont réputés pour leur difficulté, il semblerait que ça se confirme... Je l'ai découvert en progressant sur le kit. Cela n'enlève rien au plaisir de construire. Je m'attendais juste à un kit un peu plus guidé, la suite va nous le montrer...

J'ajoute un détail d'ordre général sur le kit : Il n'y a pas de notice concernant la caisse. C'est pourquoi vous allez voir une construction qui se fait souvent en tâtonnant, passant d'un élément à l'autre...J'ai fait pas mal d'essais entre les éléments...juste pour être sûr.


La caisse :

Elle est en deux grosses parties : le plateau et la cabine. A terme, les deux seront solidaires.

Le plateau :


Il est relativement facile. J'insiste sur le "relativement"...

Il y a trois élément principaux : le plateau principal et deux flancs identiques qu'il faut plier pour former le tour du châssis.

Remarquez au passage le décalage entre les deux typons qui ont servi à graver la plaque.  Suspect Bof bof... Suspect... Encore une conséquence des kits pas chers. Mais ici c'est encore possible de le masquer (surtout que la photo a tendance à agrandir le défaut...).

Le pliage des flancs est TRES facile. Le pliage du petit rabat du plateau est facile aussi mais finalement je l'ai remis à plat car je n'ai pas compris son utilité. Au contraire, il gène pour placer sur la motorisation....

Au final, après Correspondance avec M. LEFEBVRE (fabricant du kit) il s'avère que ce pliage n'est absolument pas nécessaire.. Soit !

Les éléments sont assez gros, faciles à plier...mais....il n'y a AUCUNE encoche pour  marre positionner marre les éléments pendant le soudage (tenon, nervure, tige de guidage, etc...). Ca rend la soudure assez galère. Et je vous raconte pas le barbecue avec les bouts de doigts....
Il faut donc procéder par points. Souder un point à une extrémité en vérifiant le PARFAIT alignement, puis faire de même à l'autre bout. Puis enfin, souder toute la ligne de contact. Le soudage peut se faire par l'intérieur pour garder la soudure invisible.

Vu de dessous ça donne cela :


Embarassed Ah oui, au fait.... je sais ce que vont dire les pros de la soudure : " elles sont moches tes soudures" ...et ils auront parfaitement raison !!!!
Mais j'ai une bonne excuse et un conseil :
IL FAUT PASSER LA PLAQUE A L'ALCOOL AVANT DE SOUDER.... Le vernis pré-sensibilisé c'est vraiment pas bon pour la soudure à l'étain....  
Embarassed Embarassed  aoutch  Embarassed  Embarassed  aoutch  aoutch  aoutch    Embarassed  Embarassed  marre
Donc j'ai bien re-nettoyé les recoins avec un coton-tige (va donc nettoyer des pièces pliées !!!!) et là ça a mieux marché.... sourire sourire

Sur cet élément, il y a quand-même un trou pour positionner l'écrou. C'est déjà çà, MAIS....il faut évidement repercer pour l'agrandir sinon la vis, elle passe pas !

Au moment où j'écris ces lignes, ce plateau n'est pas encore fini :
1-Il me reste tous les marchepieds à placer. Et là je prévois une galère "grave", car une fois de plus, il n'y a AUCUNE encoche de positionnement.
2-(photo ci-dessous) Les traverses de tamponnement sont à placer aussi. Et là aussi ca promet d'être galère car les traverses ont bien les perçages (à repercer ???... Suspect) pour les accessoires (tampons, etc...), mais elles sont à plaquer contre les extrémités du plateau, qui elles, n'ont AUCUN perçage en vis-à-vis... Ca promet bien du plaisir...



Pour le moment, voici où en sont les choses :


Ah oui au fait ! j'oubliais : le châssis moteur NE RENTRE PAS dans ce plateau !!!!!!! Les arbres de roues sont trop longs !!!!! Il faut prendre votre plus beau disque Dremel et tronçonner les pointes des essieux pour espérer rentrer la motorisation ainsi !
Boarf...en même temps, quand on  sait, ça va mieux...

Petit avis personnel en guise de conclusion provisoire:
Tous ces petits détails ajoutés (les axes qui rentrent pas, le vernis non nettoyé, des petit manques dans la gravure, des perçages pas au bon diamètre, une mécanique "de base", l'absence de formes de positionnement, les typons de gravure décalés...), bien que mineurs, donnent une impression mitigée sur le kit et accentuent la difficulté globale. C'est vrai qu'une centaine d'euros pour un locotracteur original EN LAITON, c'est plutôt bon marché, mais la conséquence, c'est une construction rendue plus difficile. (Ce qui ne gâche rien au plaisir pour le masochiste que je suis !)

La cabine  :

Là, on commence les choses sérieuses.

Je n'ai malheureusement pas pris de photos intermédiaires pour le montage de la cabine mais c'est assez classique.
On découpe l'élément "cabine", et on le plie au niveau des 4 rainures présentes au verso.

Ca c'est facile. Il faut s'assurer de faire un pliage franc, et éviter de vriller les 4 pans de tôle. La soudure ne pose pas de problème. Il faut juste s'assurer du bon positionnement (toujours rien pour aider...) des deux faces extrêmes et éviter que l'une d'elles ne soit "un poil" trop basse. Sinon c'est le jour assuré et la cabine de traviole...

Le toit, c'est déjà une autre paire de manche (là encore j'ai pas de photo, désolé...).
 
Il faut le mettre en forme afin qu'il épouse TRES EXACTEMENT la courbe de la cabine. Là...c'est de l'art !
La partie centrale n'est pas très bombée donc c'est facile, mais les extrémités ont un rayon de courbure bien plus serré. Et il faut le faire sans prise pour saisir les éléments. Et pas question de vriller sinon c'est foutu !

sunny Attention : astuce !   sunny
Pour cintrer les tôles j'utilise deux moyens :
1- l'enroulage autour d'un cylindre du diamètre voulu. Ca marche dans la plupart des cas mais requiert un "bout qui dépasse" pour faire un appui dessus.
2- le roulage sur une surface relativement molle : en l'occurrence : une gomme blanche.
      
on appuie de chaque coté avec les p'tits doigts musclés et on roule jusqu'à obtenir le rayon souhaité.

Bref, après quelques essais pour vérifier le PARFAIT AJUSTAGE sur la cabine (bin oui, y'a toujours pas de points de positionnement !) on peut souder par l'intérieur SVP ! (Bon OK, là c'est galère)
On obtient une jolie cabine bien formée ET étanche à la pluie. (désolé, toujours pas de photo)

Le capot moteur :
Il est en 3 morceaux : deux flancs (dont un est gravé avec les gilles du radiateur), et le capot qu'il faut...cintrer EXATEMENT sur les flancs. (voir la photo précédente pour le cintrage du capot)

...et je cintre...
...et je vérifie...
...et je cintre...
...et je vérifie...
...et je cintre....
...etc...
Et quand c'est bon, on soude ... en rencontrant les mêmes problèmes qu'avant pour positionner les éléments... marre marre
Il faut prendre garde à ce que les morceaux soient parfaitement juxtaposés au niveau de la cabine pour éviter les jours disgracieux.

Surtout que la suite prévoit de placer un quatrième élément :

Remarque personnelle : je n'ai pas compris pourquoi cet élément est séparé du capot précédent... ce serait quand-même plus simple à fixer ! Parce-que là, j'ai encore galéré pour obtenir un positionnement correct.

J'ai même dû rogner la partie inférieure de ce dernier élément pour que la jointure avec le plancher de fasse sans jour. (PAS GLOP !)

La fixation sur la cabine ne demande pas une grande dextérité. La technique de soudure par points, avant la soudure définitive, aide bien pour le positionnement (qui n'est évidemment toujours pas prévu !!)



Le coffre arrière :
A l'arrière de la cabine il y a un petit coffre. "Mince !.. c'est petit"..."oui et en plus y'a toujours pas de surfaces de mise en position"... Donc c'est un peu délicat et on chauffe bien les doigts.


Le soudage sur la cabine ne pose pas (beaucoup plus) de problème (que les soudages précédents).
Il faut juste prendre garde que l'ensemble (cabine + capot + coffre) soit bien plan pour obtenir une liaison au plancher sans jour.

Ici, j'ai soudé avec un simple point.
L'étamage préalable des deux éléments aide bien lors de la mis en place.



Allez, un petit bonus qui n'est absolument pas prévu dans la notice ...le kit : (une notice? où çà? j'la veux !)

Le coffre avant sera vide... donc inutile...
Or, le locotracteur me paraît vraiment très léger pour que la prise de courant se fasse normalement....
Donc, je me suis dit : "et si on mettait du lest ?!"

Ni une ni deux, je file chez Déca.....  heuuuu...une enseigne de sport bien connue et je "plonge" dans le rayon pèche où je trouvent des sachets de lest pour 2€29 ( les 200g de plomb). Prévoyant comme pas deux, je prends plusieurs paquets et je reviens à la maison pour obtenir  çà :

Deux billes de 20g, quelques coups de marteau bien placés, quelques vérifications.... ET HOP ! Ca rentre comme dans une v..... pile poil !
C'est déjà mieux pour le poids mais il faudra en placer d'autres. Ca devrait le faire y'a encore pas mal de place.

Par rappot à la photo, j'ai dû creuser un peu la partie centrale du lest pour laisser passer l'écrou et la vis. MAIS RIEN N'EST PERDU ! puisque j'ai récupéré les copeaux, je les ai enduits de colle et j'ai colmaté les vides autour des lests. Comme on dit dans le chentre de la franche : "un gramme ch'est un gramme !"

Je m'aperçois que j'ai oublié une photo globale de la cabine + capot + coffre. Il n'est pas trop tard pour bien faire :



Et il suffit d'un peu de patience supplémentaire pour souder l'ensemble sur le châssis. Le problème restant de POSITIONNER correctement l'ensemble.

A ce propos, voici la preuve que le "pliage" du plateau n'est absolument pas nécessaire :



Digitalisation :

La digitalisation du moteur en soi ne pose absolument aucun problème. Il suffit de trouver un décodeur suffisamment petit pour tenir dans le chassis. Un ESU "micro-machin-chose" pour l'échelle N convient à merveille. il tient à l'aise, et y'a de la marge !  Cool 

- Le fil rouge "sur le bouton rouge et..." et le fil noir servent à la prise de courant sur les rails, donc j'ai soudé le rouge sur la lamelle de contact (après l'avoir passé au travers d'un trou non prévu dans le kit) et le noir sur la tôle à l'intérieur du châssis (qui, je rappelle, est à la tension de l'autre rail !  Suspect )
- Les fils orange et gris servent pour le moteur. Je les raccorde donc aux deux bornes du moteur en passant à travers la tôle grâce à deux trous que j'ai percés au raz du moteur (toujours pas prévus...) . Voir la photo plus bas pour le passage vers le moteur.
- Les trois autres fils servent à gérer l'éclairage.


Petite réflexion personnelle.....

Voyons voyons...
et si je mettais l'éclairage sur cette machine là....

"difficile", me direz-vous...

"Oui...TRES !" vous répondrais-je....

...Surtout que le décodeur se trouve dans le châssis, et que les feux se trouvent sur le sous-ensemble "cabine"...

...donc amovibles.....

.... zut !.... je vais devoir fabriquer un connecteur....

... et je déteste les fils qui trainent....

scratch animé
...surtout dans un engin aussi petit....

 scratch animé DONC je vais devoir ruser.  scratch animé
soleil BINGO ! j'ai trouvé ! je vais fabriquer un connecteur automatique sans fils !

C'est dit ! il y aura l'éclairage !
Le temps de réunir les composants et de faire un p'tit schéma, et voici comment je vais m'y prendre :

- Les trois pièces rouges sont des "palpeurs" solidaires du châssis.
- La longue pièce rectangulaire est une plaque époxy pour circuit imprimé, de 1mm d'épaisseur, fixée sous la caisse.
 Les palpeurs feront contact au moment où je fixerai la caisse sur le châssis !
 Woaoh ! Ce que je m'impressionne, moi !
 


Les fils communs à toutes les diodes partiront de la piste centrale, et les retours seront soudés aux quatre coins du C.I.
Evidemment, tous les fils seront en fils émaillés issus d'un vieux transfo. Ils seront collés contre les parois de la caisse jusqu'aux phares.

Allez, zou ! Je commence par la confection de la plaque support des trois palpeurs :

Je découpe un bout de circuit imprimé (épaisseur 1mm maxi) - Embarassed sur lequel je n'oublie pas d'enlever le vernis  Embarassed 
Je découpe aussi trois lamelles de laiton (10mm*1mm) dans les chutes de la plaque du kit.
Je soude les trois lamelles sur la plaque en gardant un espace d'au moins 1mm entre chaque lamelle.

Au passage je me chauffe les doigts bien comme il faut (mais ça n'est pas obligatoire...) car c'est petit !!!! petit !!!! petit....

Je coupe la piste en cuivre de façon à séparer les trois circuits AINSI QUE les 2 bords. Les bords vont servir pour fixer la plaque sur le châssis à l'aide de fils en laiton.


Je perce deux petits trous dans les deux bords. Dans le châssis, je perce aussi les mêmes trous et j'y soude deux petits fils en laiton (provenant des restes d'un autre kit). J'insère la plaque sur les deux bouts de fils qui dépassent et je soude au niveau des deux bords. La plaque est ainsi solidement fixée.

...et Je perce trois autres trous de 1mm pour passer les trois fils de l'éclairage (bleu/blanc/jaune).

Je soude le fil bleu sur la languette centrale et les deux autres de chaque coté.
Je recourbe l'extrémité des languettes de façon à leur conférer une certaine souplesse.

Le tour est joué ! J'ai photographié mes doigts pour imaginer la taille des éléments...
Notez aussi les fils gris et orange pour l'alimentation du moteur.

Je signale que les perçages pour les trois fils ne sont sans-doute pas positionnés au meilleur endroit car il y a le pignon juste derrière et il faut sacrément les coller à la paroi pour éviter que ça touche.

Un p'tit essai sur rail... CA MARCHE  cheers !!!
Ou plutôt...le moteur marche !...L'éclairage, on verra à la fin...
La vitesse est correcte, peut-être un poil rapide à mon goût. Je peux confirmer qu'il faudra du poids pour que ça capte bien le courant.

La seconde partie du connecteur se résume à J'ai confectionné le circuit imprimé à placer sous le châssis.  On découpe la plaque et on trace les pistes à la lime fine.

J'ai mis les dimensions mais en fait...on imagine mal comment c'est petit !

Puis on soude les résistances cms. Elles paraissent trop grosses, et pourtant je peux vous assurer qu'elles sont déjà TRES petites !



Montage des traverses :

Je fais une pause dans l'électricité car le montage des lumières n'est pas encore d'actualité. Il y a pas mal de choses à faire sur le châssis avant cela.

Justement, je voulais placer les traverses avant/arrière, c'est chose faite.

Comme je l'ai dit précédemment, les traverses sont des plaques pré-percées pour pouvoir positionner les divers éléments (enfin une bonne nouvelle !), mais le châssis derrière ne comporte aucun de ces usinages, j'ai donc dû percer comme un sauvage pour pratiquer des ouvertures. Les tampons sont à moitié sur le flanc du châssis, je détaillerai juste après.

Et tant que j'y étais, j'ai aussi percé des gros trous pour permettre le soudage par derrière.

Et oui, c'est une astuce vraiment utile pour souder deux plaques l'une contre l'autre. Ces deux gros trous permettent d'accéder à plusieurs endroits de la face pour insérer de l'étain par capillarité.

Comme précédemment, j'ai d'abord fait deux petits points de soudure pour positionner les éléments le plus précisément possible.

La suite est classique. On étame les bords pour charger en étain, puis on lime jusqu'à obtenir le contour bien-net-nickel-propre.

Le résultat :


Montage des tampons :

 Ces derniers dépassent un peu sur les flancs du châssis.

En fait, je me suis contenté de maintenir le tampon en place (sans trop me bruler les doigts) pour apporter la soudure par derrière la traverse. Cela a fini par boucher le trou béant que j'avais fait pour passer l'axe du tampon. Ensuite, quelques coups de lime ont suffi pour rendre l'ensemble bien lisse. Notez que le coup de lime a nécessairement raboté une petite partie de l'axe du tampon puisque celui-ci dépassait sur les flancs.
Pas facile, ce kit...pas facile....

Montage des marchepieds :

Il faut plier (dans le bon sens.... Suspect ) et placer cette petite pièce juste sous le platelage de la cabine.

La mise en place ne pose pas (plus) de problème (que les autres pièces), si ce n'est, encore une fois, l'absence de surfaces de positionnement.... Mais je crois que je me répète....
Pour le deuxième marchepied (l'autre coté), il faut faire gaffe à ne pas répéter l'erreur décrite ci-dessus : Il faut plier dans l'autre sens !!! Les deux pièces du kit sont identiques alors qu'elle devraient être symétriques :


En même temps, quand on sait....

Passons aux essieux :

Pour tout vous avouer, ils ne me plaisent pas beaucoup. Quand je compare avec les quelques photos du vrai Y4100, j'ai beau faire un gros effort de conviction, j'ai beau trouver d'éventuels points communs, la conclusion est irréfutable : Le kit n'est pas DU TOUT conforme aux vrais essieux.  Suspect  Suspect  Suspect  Suspect 
MAIS...comme je n'ai rien d'autre, je vais placer ceux fournis.

Allez, HOP ! on y va :
Je ne coupe les élément qu'au fur et à mesure de leur soudage (sage précaution), et surtout, je ne démonte le support que lorsque tout est soudé :

Le petit machin noir sur la photo de droite c'est le boitier d'essieu en plastique que je ne collerai qu'A LA FIN du kit, lorsqu'il n'y aura plus besoin de chauffer les composants.
Allez, une petite photo de famille :

Remarquez que le boitier d'essieux en plastique doit être sérieusement raccourci sinon il ne passe pas derrière les autres marchepieds.

Encore une fois, je trouve que ces essieux ne sont VRAIMENT pas beaux.

Ce que j'aurais aimé c'est quelque-chose comme ça :
(Désolé, je n'ai pas le nom des auteurs des photos, s'ils se reconnaissent, qu'ils se manifestent, merci)
   

Ou mieux : comme ça :

   

Pour les dimensions de la chose, voici un petit dessin "vit-fait-su-l'gaz" qui peut convenir approximativement : 



J'ai bien entendu parler d'essieux tenshodo... (la preuve en image) mais malgré mes recherches je n'ai pas trouvé.

Vous constatez que ça n'a rien à voir !

Bref, n'ayant pas trouvé le kit correspondant, j'ai monté ces horreurs...


(...Oui je suis d'accord, ils sont moches...)


Les marchepieds :

Pour me remonter le moral après ces essieux je me suis lancé dans la mise en place des marchepieds :

J'ai quand-même ajouté le tirant vertical (non prévu dans le kit) qui est supposé soutenir la marche.


Je vous signalais que la boite d'essieu devait être réduite en épaisseur pour tenir derrière cette marche, en voici la preuve :


Le résultat d'un coté :

- "Ah oui... y'avait du soleil ce matin !"
- "Et de l'autre coté?...ça donne quoi? "
- "...bin...heuuuu...c'est symétrique...alors tu prends un miroir et tu regardes la photo avec !"

Ensuite, j'ai même eu le temps de fabriquer les escaliers.
Là, c'était simple car les plaques qui constituaient les montants de l'escaliers sont rainurées.  cheers 
Donc on plie, on insère la toute petite plaque dans les rainure des montants pliés, et on soude avec une micro-goute d'étain.

A droite, c'est le montant non plié, et à gauche, le même, plié.

La mise en place sur le châssis ne pose pas de problème. Il faut juste bien viser pour que ce soit dans le prolongement de la porte. Il n'y a pas d'ergot de positionnement.


Bon, vu que j'étais en forme ce matin, j'ai même habillé la traverse avant :
D'abord les mains d'attelage ( Evil or Very Mad NON comprises dans le kit  Evil or Very Mad ) :
La mise en forme se fait avec une simple pince en veillant à ce que l'écartement corresponde à l'écartement des trous dans la traverse (pour une fois qu'il y en a, on les respecte ! zut !)

et on les met en place dans la traverse. Astuce pratique : c'est une TRES petite pièce au final, donc, je conseille de conserver la grande tige pendant la soudure : Ca permet de maintenir la pièce sans se chauffer les doigts. Merci qui ?


Voici ce que ça donne : oui, bon, celle de droite n'est pas parfaite, mais si vous saviez comme c'est petit....(ok, mauvaise excuse !!)


Ah oui, et avec votre sens aigu de l'observation, vous avez constaté que j'ai même monté l'attelage. Woaoh ! vous êtes forts.
Bon, c'est sans commentaire de ce coté, ça se monte bien, ça se soude bien, BREF, un truc facile.

Pour le deuxième coté biiiin.... pas d'atelage dans le kit pour l'extrémité 2. Crying or Very sad   Evil or Very Mad   Neutral   Suspect 
Tant pis pour moi, j'ai plus qu'à piocher dans les restes d'un autre kit.




Revenons sur l'éclairage :


Je rappelle que mon objectif c'est le locotracteur dont la photo est en tête de ce fil. Donc, il y a un phare blanc à droite et une lumière rouge à gauche. Et ceci aux deux extrémités.

Je vais devoir monter des LEDs dans les phares.
Le temps de plonger dans ma bibliothèque de composants et je déniche quatre LED qui peuvent rentrer dans les phares. Les blanches sont impeccables (dimensions de type 0603 : 1.7mm*0.8mm) tandis que les rouges sont un peu grosses, et j'ai dû rogner les 4 angles pour que ça rentre sans trop frotter sur les bords.

Je soude quelques centimètres de fil émaillé (provenant d'un vieux transfo de récupération) aux bornes de chaque LED.

J'insiste lourdement sur le PETIT bout de fil à dénuder de façon à ce que le courant passe. Ne dénuder QUE le petit millimètre nécessaire sinon c'est le court circuit assuré. Et la goute d'étain....tiens j'en parle même pas tellement y'en a peu ! C'est vous dire....
Quoi qu'il arrive, un petit coup de lime est le bienvenu de façon à ce qu'aucun angle conducteur ne dépasse. Car le phare est en laiton et il est soudé au châssis, qui est lui même au potentiel du rail.... Donc VIGILANCE !

J'en arrive à mon astuce pour isoler tout ce bastringue :

Je plonge la LED, au bout du fil, dans la colle Cristalclear de façon à former une petite boule de colle contenant la LED. Cette petite boule doit tenir dans le phare. (Tranquille  Cool  ).

Pendant que ça sèche, je réalise le perçage dans les phares pour faire passer les fils, à l'aide d'un forêt de 0.5mm.

Heuuuu... en fait 0.4mm suffisent, mais bon la colle bouche bien les trous...

Je soude les quatre phares sur le châssis.
Tant que j'y suis, je perce aussi le plancher en profitant lâchement du relief pour éviter le glissement du forêt. Je perce le plus près possible du pied du phare.

Ah...oui...et tant que j'y suis, vous remarquez que j'ai trouvé un petit crocher d'attelage sur un autre kit.

Lorsque les boules de colle sont bien sèches (comptez au-moins deux heures), je procède à la mise en place dans les phares.

J'ai préalablement tapissé l'intérieur du phare à la colle CristalClear car on n'est jamais trop prudent et de toute façon il fallait coller..


On renouvelle l'opération sur chaque phare en veillant à bien passer les fils dans les deux trous consécutifs. Après quelques heures de séchage, on obtient ce résultat :
Recto :

Verso :


Un petit essai parcequ'on n'est jamais trop sûr, surtout avec ces micro LED et ces sacrés fils émaillés :

YES !  cheers Ca fait un peu phare à iode  Cool  mais ça marche ! 

Tant que j'y suis, je termine la partie "électricité :
En premier lieu je colle tous ces fils qui traînent car ça fait un peu "perruque" et c'est pas très agréable à manipuler.

Je colle à la  CristalCLear car elle possède l'immense mérite de sécher rapidement et de pas attaquer le vernis des fils.

Je colle aussi la platine que j'ai construite préalablement. Je la pousse bien contre la paroi pour garder du "mou" à l'avant.

Au passage, je repère les fils avec des peintures à maquette.
- Les bleus c'est le commun (+12v)
- Les Rouges ce sont les retours des LEDs rouges
- Les non colorés ce sont les retours des phares blancs.

Les fils étant repérés, je les soude sur les bornes ad-hoc :
- Les fils bleus sur le palpeur central
- les fils rouges sur les résistances de 1200 Ohms (repérées "1201")
- Les phares blancs sur les résistances en face des résistances de 1kOhm (repérées "102")


Et je les colle contre le paroi verticale pour éviter tout contact indésirable.
Evidemment, à chacune de ces étapes, je vérifie l'absence de court circuit. Le chassis conducteur et les dimensions très petites m'incitent à vérifier plus que nécessaire.
Bien m'en a pris car j'ai repéré une diode rouge en contact avec le phare malgré mes précautions. Et zou ! on r'commence !

On remet en place le moteur avec le palpeur en croisnat les doigts pour que le palpeur tombe bien en face de la platine.. OUF !
 
Et bien-sûr on vérifie que ça fonctionne sur les rails. NICKEL !

La cheminée Le tuyau d'échappement :

Comme il me restait un peu de temps ce soir j'ai même commencé à préparer le tuyau d'échappement.
Je découpe 14mm de tube laiton diam 2mm (oui ça fait GROS...)
Je perce un petit trou de 0.5mm à 8mm d'une extrémité.


Je soude une chute de fil laiton de 0.5mm pour figurer l'attache.


Pour la mise en place sur le locotracteur, c'est pas si facile que ça car une fois de plus, il n'y a pas de forme pour le positionnement. Mais on y arrive (prévoir un peu de temps...)

(La photo un peu plus loin...)



Les mains montoires d'accès à la cabine :

Comme vous êtes observateurs, vous avez remarqué sur la photo précédente que les mains montoires ont été posées.  Alors vous vous dites "Mais c'est comment donc qu'il a fait ?"

Eh bien voici :
On prend du fil en laiton de 0.4mm (non prévu dans le kit) et on le met en forme :

Cric-crac-cric-crac... et... tadaaaa ! c'est fait !  (prévoyez une heure et quelques fils de rechange
)

Puis on présente et on soude.

J'ai quand-même dû percer  préalablement au diamètre 0.4mm sinon c'était mission impossible.


Le premier étant correct (quoique légèrement de travers), je passe au second.

La pince et les perçages sont IN-DIS-PEN-SA-BLES !  surtout si on a la tremblote !

Après nettoyage et redressage, l'ensemble devient présentable !



Les rambardes d'accès plateforme :

Ces rambardes sont comprises dans le kit (plaque photogravée)  mais je les ai trouvées trop grosses. Je les ai donc remplacées par du fil laiton de 0.4mm.
Elle sont vraiment importantes car elles donnent une esthétique toute particulière au locotracteur. Il ne faut pas les louper...

D'abord, perçage :  (au passage observez la cheminée le tuyau d'échappement et le klaxon)


Puis pliage du fil autour d'un gabarit. Pour ma part j'ai pris un forêt de 8mm.


Mise en place du fil à traver les trous, et soudage.
Remarquez que je vais rajouter ensuite un microscopique bout de fil qui mesure à peine plus d'un milimètre...



Puis on fait de même pour la deuxième rambarde :


Enfin, pour le fun, j'ai mis en forme et soudé les mains montoires situées au-dessus de l'essieu avant :

Les trucs blancs sur les phares c'est du papier mâché collé sur les optiques pour les protéger pendant la peinture.

ET OUI !!!! la soudure est finie ! je vais ENFIN pouvoir peindre !


08/05/2014 : Jour férié ! Impeccable ! je peux me lancer dans la peinture.
J'ai essayé de "patiner" le bestiau. Ne soyez pas trop méchants, c'est mon premier patinage.
Allez, HOP, les photos :





Je sais...je sais...les traverses devraient être rouges....
Mais je n'en n'ai pas...la commande est passée mais la poste est en congés aujourd'hui...

En attendant, voici quelques photos prises sur le réseau de l'AGAT :





...
à suivre...
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