240P- Les accessoires
En faisant le compte, il y en a mal mal... Et il y en a deux que vous avez déjà remarquées sur la photo précédente.
1/ D'abord, l'attelage :
Là, j'ai un peu innové. Normalement, le kit prévoyait un atelage comme ceci :

Le perçage à droite est à fixer sous la loco, tandis que le tender est
inséré dans l'un des deux trous de gauche suivant l'écartement
souhaité. L'écartement le plus grand est assez môche mais permet des rayons faibles, le plus étroit
est à réserver pour la vitrine...virages impossibles ! Quand à la seconde lamelle
, je n'ai toujours
pas pigé à quoi elle sert.
J'ai donc cherché une autre solution qui réduise l'écart en permettant
des virages serrés...
C'est tout simplement la définition d'un attelage à
élongation. Oui mais ceux du commerce sont impossibles à adapter ici.
Ni une ni deux, je fouille dans mon tiroir à trésors, et je
trouve un ressort qui va bien. Je le monte ainsi :

La lamelle initiale avec ses deux trous cote-à-cote est transformée
pour obtenir un trou oblong. Je peux même réduire l'écart encore un peu
si nécessaire.
Le pivot du tender a été légèrement incisé du coté gauche (sur la photo) pour que le ressort ne tombe pas.
Problémo résoluto ! 
2/ Ensuite le générateur de fumée :
Et oui, je vais digitaliser le bestiau, alors autant profiter des
fonctions possibles. J'ai fait l'acquisition d'un générateur de fumée
SEUTHE de 7.5mm de diamètre par 16mm de haut.
Le modèle n'étant pas du tout prévu pour cela, j'ai dû faire quelques
adaptations. D'abord, il faut pouvoir mettre en place le GdF lorsque la
porte de la boîte à fumée sera fermée.
Donc je perce un trou juste au bon diamètre sous la caisse.

Il faut bien que la fumée sorte, alors je perce les deux cheminées au diamètre 2.5mm

Ensuite, il faut éviter que la fumée ne se répande dans toute la loco.
Je la guide donc à l'aide d'une petite construction obtenue à l'aide de
deux bouts de tube en laiton.

Le soudage se fait dans la chaudière de chaque coté du tube. Pour éviter toute fuite, j'étale joyeusement du mastic autour.
La mise en plaxe du GdF se fait donc par dessous. Le corps du GdF ne
doit SURTOUT PAS toucher le châssis sinon PAF! le décodeur est mort !
Donc je fais le joint à l'aide de gaines thermorétratables, dont une de
4mm qui s'insère parfaitement dans le petit tube.

Les fils qui dépassent seront soudés sur la platine spéciale en préparation.
3/ Fixation du châssis et du bogie avant :
Tant que je suis dessous la caisse, je fixe la grande vis M2 (collée
par l'intérieur et contre écrou à la base) qui servira à guider le
bogie avant.

La fixation du châssis doit se faire à l'aide d'une vis M2*10. Elle doit se visser dans le métal blanc lui-même
. Je n'aime pas DU TOUT cette solution ! J'aurais préféré un bon écrou soudé au bon endroit.
Il faut en plus réaliser un taraudage. N'ayant pas de taraud de cette
dimension, j'ai percé au diamètre 1,5 puis j'ai vissé la vis dedans.
Elle a réalisé le taraudage elle-même. On verra combien de temps ça dure...
4/ Ecrans latéraux :
Normalement ils ne devraient pas être démontables mais pour faciliter
l'accès à la chaudière lors de la peinture, j'ai préféré me laisser la
possibilité de les enlever. Voici le petit bricolage :
1- Les pièces à assembler avec le résultat à droite.

2- Petits perçages sur la base des écrans. Percer à 1.5mm (et non 1mm) pour une vis M1.

3- Soudage des deux écrous. Le centrage est obtenu à l'aide d'un petit foret

4- Pointage sur la caisse à l'aide d'une corde à piano effilée :

5- Perçage au diamètre 1mm avec un pré-trou de 0.4mm :

6- Soudage des éléments restants, y-compris les mains courantes à l'extérieur.

7- Les trous sur la chaudière ne sont pas au bon endroit. Donc on bouche au mastic et on reperce à coté.

Les écrans sont en place !!!!

5/ Porte de la boîte à fumée :
Une pointe de colle en 8 secondes, puis une bonne heure pour tout raccorder, chanfreiner, colmater, mastiquer....

Je ne redresserai la soupape de chaudière qu'au moment de peindre.
6/ Fermeture du tender :
Et oui, on reparle de lui ! Ca faisait longtemps ! Pour mémoire, je
l'avais quasi-terminé. Il ne restait qu'à coller le couvercle mais j'ai
préféré utiliser le volume pour digitaliser. DONC, il faut pouvoir
ouvrir et fermer à volonté.
J'ai choisi d'utiliser un système de lamelle à l'avant et deux vis à l'arrière.
D'abord, le plus simple, l'avant :

Je coulisse le couvercle pour que la languette s'insère sous la butée. L'avant ne peut donc plus se soulever.
Pour l'arrière, j'ai dû confectionner un support pour les écrous M2. Voici la démarche. Le plus dur, c'est le pliage.

La chute de laiton est récupérée dans les restes d'un kit SMD. Ne JAMAIS jeter les restes !
Puis on soude sous le couverle à l'arrière et on perce la caisse pour faire passer les vis :

Et le tour est joué ! Ca ferme bien et la fermeture est invisible ! 
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Et voilà ! C'est fait ! il n'y a plus qu'à peindre ! Mais avant la peinture, j'ai encore un gros chantier avec la digitalisation.
Mis à jour le 20/08/2014