Draisine Renault SM modernisée
kit AMF87
Allez, c'est la fête ! je me lance dans un nouveau kit, celui de la
draisine renault type SM de AMF87.

J'aime bien ces petits engins ! Plus c'est petit plus c'est mignon... non ?
La tentation est grande de me diriger vers cela mais je vais rester raisonnable...

Mais comme je suis rigoureusement incorrigible, j'en ai rajouté un peu... je vous laisse découvrir !
Au sommaire de cette page :
Allez, je déballe tout !

Les point positifs :
- Comme tout kit moderne, il
contient une grande plaque photogravée avec de nombreux détail d'une
grande finesse ET d'une grande précision.
- De nombreux accessoires moulés
, eux aussi d'une grande finesse.
Il y a un lest figurant l'aménagement intérieur.
- Le toit de la
cabine est déjà dégrappé et mis en forme (approximativement
,
mais je verrai cela au moment de la pose).
- Il y a aussi un minuscule
moteur (rarement vu aussi petit!!! en tout cas jamais pour un moteur de traction !!)
- Et ... les décalques (Enfin un artisan
qui pense à tout !!!).
Les points négatifs :
- La notice : je suis un peu
perplexe. Je m'attendais à beaucoup mieux. Ok, c'est en couleurs
(pas toujours bien lisibles). Pour chaque
sous-ensemble, il n'y a qu'un seul schéma,
et aucune numérotation de pièce . Franchement, la notice n'est pas au niveau. Pas grave, on va s'y faire. J'avoue
avoir dû relire plusieurs fois pour comprendre exactement ce qui était
décrit. Ce sont probablement les fautes d'orthographe qui m'ont
dérouté ?
- Pour la pose des traverses avant et arrière et pour le toit, je prévois déjà une petite galère car il
n'y a aucun repère de positionnement. Idem pour les ressorts d'essieux...ça me rappelle de mauvais souvenirs avec les kits
rotomagus (houuu la honte !). On verra au moment voulu...
- Dernier point qui saute au yeux, le choix de transmission : Une
courroie. C'était courant dans mon enfance. Pas toujours de bonnes expériences, mais bon, il
paraît que le matériau est calculé "spécial course", alors....Bref ! on
verra.
Allez, je me lance.
1/ Le châssis :
On commence par plier les deux bords (les longerons) du châssis. Le
trait de pliage est à l'intérieur. Compte tenu de la longueur du
pliage, il faut un bon étau pour maintenir la partie plate. Bien
prendre garde à l'équerrage. On renforce le pli par l'intérieur avec un
cordon de soudure. Jusque là c'est facile

Ne pas oublier de replier à 180° les 4 coins. Le trait de pliage est alors à l'extérieur du pli.
De chaque coté, on soude les lisses horizontales. Ces pièces sont
TRES fines. On apprécie la présence des tenons tout le long pour aider
au positionnement. J'ai "pointé" une extrémité avec une goutte de
soudure afin de maintenir cette pièce ultrafine, puis j'ai soudé par
l'intérieur.

Malgré la très faible quantité de soudure, il y a un léger pâté qui
reste visible depuis l'extérieur . Un petit coup de lime arrangera bien
l'affaire ultérieurement.
Le longeron inférieur est un peu difficile à mettre en forme. Les
deux extrémités sont faciles à plier mais la partie centrale demande
elle aussi un bon étau pour maintenir la partie plane. Il faut exercer
un effort non négligeable pour obtenir le pliage souhaité. Les deux
petits perçages doivent coïncider exactement avec les perçages du
châssis.

La soudure est assez facile. Il faudra quand-même faire glisser le
cordon de soudure tout le long du longeron pour avoir une finition
correcte.
Montage des paliers sur le train AVANT uniquement. La soudure par capillarité de pose pas de problème.

Pour des pièces décolletées, il est étrange de devoir limer la partie
de l'axe qui dépasse au travers de la tôle. La notice préconise de
laisser dépasser 0.5mm mais j'ai dû finalement araser tout l'axe qui
dépassait à l'extérieur car les ressorts ne se montaient pas bien.
Les crochets de levage ne sont pas super facile à placer en raison de
leur taille extrêmement petite. Mais en utilisant un étau et des
pincettes ça passe ! A souder par l'intérieur évidemment !

D'où ma réflexion du jour : Si seulement j'avais 4 mains et 3 bras....(biin...il me manquerait un bras!!)
Les ressorts d'essieux :
Encore une étape pas super facile. Les pliages sont à réaliser avec
précision pour que les trois couches se superposent parfaitement.

Je conseille FORTEMENT de réaliser l'ébavurage APRES la soudure. Car
avant, les petits embouts sont horriblement fragiles. Enfin, il faut
replier à 180° la petite patte qui fait figure de cerclage.
Globalement, ces ressorts ont une assez bonne mine !
ATTENTION : la mise en place sur le châssis est un peu aléatoire puisqu'il n'y a aucune forme pour la mise en position. Alors évidemment, il faut y aller un peu au pif...
Là on est limite pour un kit de cette gamme là. Surtout que ce manque de précision va être payé cash à l'étape suivante...
La difficulté va crescendo... Cette étape m'a demandé trois bonnes
heures pour obtenir un résultat à-peu-près présentable. J'ai
joyeusement loupé le premier essai, mais heureusement, la planche
photogravée comporte quelques éléments en plus.... bonne idée !
Parmi mes essais, la solution la plus fructueuse était celle-ci :
Je plante un foret de 1.5mm dans une planchette pour bloquer la "menote", et "à la bonne distance" je plante une épingle qui maintient l'autre extrémité. La distance est
à mesurer PRECISEMENT et INDIVIDUELLEMENT pour chaque roue puisque
l'écartement est différent à chaque fois ! Voir mes remarques
ci-dessus...

La tige en laiton est un tube dont le trou ne mesure que 0.4mm de
diamètre... si on espère faire rentrer les embouts dans le tube, il
faut jouer de la lime... pas facile avec des pièces aussi petites !
La notice est très évasive sur ce point là. Elle suggère de couper le tube "à la bonne longueur"...sans autre précision.
Au bout de 3 heures j'arrive enfin à ce résultat...

Coté
"menote" le cercle ne mesure qu'un dixième de millimètre d'épaisseur
tout autour.... la soudure demande une bonne dose de doigté et un
micropoil
de soudure sur la panne du fer... et déjà, un micropoil c'est beaucoup !
Passons aux freins !
La première étape consiste à souder les sabots sur les étriers. Pour
faciliter cette étape, en évitant la manipulation de pièces minuscules,
j'ai dégrappé chaque sabot APRES la soudure.

Là encore, le kit prévoit quelques pièces en plus... car on ne sait jamais !
Pour les malades des petits détails, il est même possible de placer une
tringlerie transversale entre les sabots de freins (tige de laiton
diamètre 0.3mm, non fournie). Mais compte tenu de ce qui nous attend
par la suite, il est illusoire de faire cela à cette étape.
La mise en place des étriers est facile.

Le reste des accessoires est assez facile à placer puisqu'il y a des
rainures de positionnement. Malgré tout, pour un non initié, il reste
un doute sur l'emplacement du réservoir d'air et du pot d'échappement.
La notice ne le précise pas. Après quelques instants de réflexion il
semble logique de placer le pot d'échappement près du moteur. Donc à
l'avant. Mais j'avoue avoir un doute !

- En rouge, c'est le support du pot d'échappement
- En vert, c'est le support du réservoir d'air
- En jaune ce sont les support de l'axe des vis sans fin (avec la poulie)
- En bleu c'est la fausse transmission, avec une fausse boite de
vitesses, et des fausses chaînes. Et j'ai faux sur le montage de la
chaîne du haut, je l'ai montée à l'envers. Allez-zou, je dessoude et
j'inverse !
Les marchepieds sont simples à monter. Le pliage se fait bien et le placement est bien guidé.

Dommage que les freins aient été montés avant car le fer à souder a du
mal à atteindre l'arrière des marchepieds (pour une soudure par
l'intérieur). C'est un point à revoir.
Il n'y a plus qu'à placer le réservoir d'air et le pot d'échappement.
Le réservoir ne pose pas de problème. Le pot d'échappement, en
revanche, touche le longeron et son positionnement ne me paraît pas
satisfaisant. C'est encore un point à revoir.

Allez, HOP, j'envoie un mail à monsieur AMF87 pour lui demander des précisions,
car la notice ne montre rien du tout à ce propos là. J'attends leur
réponse pour souder.
Bon...après 15 jours d'attente, j'ai obtenu une réponse pour le pot :
il semble qu'il ne soit pas posé "symétriquement" (?!?). Je ne suis pas
sûr d'avoir bien compris, alors j'ai fait pour le mieux. Le support de
droite supporte l'extrémité du pot. On déplace donc le pot vers
l'intérieur en somme.
2/ Le platelage :
La première étape consiste à souder le platelage sur le châssis. C'est
encore une étape délicate car il y a une très grande surface à souder.
La position doit être précise mais il n'y a pas de forme pour guider la mise en position. C'est un point à améliorer.
Après avoir placé précisément le platelage, j'ai soudé au niveau des
pointillés rouges. Ces endroits ne seront pas visibles lorsque la
draisine sera terminée.La soudure pénètre entre les deux plaques. Touts
démontage est impossible à partir de ce moment.

Le platelage comporte une très belle gravure sur toute la surface. Il
convient donc d'utiliser la soudure avec parcimonie en proscrivant tout
débordement sur la partie gravée car c'est irréparable. Au final, il ne reste qu'une toute petite partie visible.
Dans les 4 coins, on soude les goussets de renfort contre lesquels
seront plaquées les traverses. (la photo des goussets mis en place est
plus bas...)
A propos des traverses : Il est préférable de les assembler séparément.
(là, je ne suis pas tout-à-fait en phase avec la notice). Elles sont
constituées de 3 pièces principales.

Dans l'ordre, il faut :
- plier à 180° les 2 supports de lanternes. Facile, mais il faut vraiment très peu de soudure sinon on obtient un pâté.
- souder la cornière supérieure tout le long de la traverse. Attention à la position ! Ici ENCORE, aucune forme pour guider la position exacte.
- souder la nervure de renfort d'attelage. Ça c'est facile.
Restent quelques éléments à ajouter :
- La notice préconise de souder les phares tout de suite...mais
j'aimerais insérer les LEDS d'abord et éviter les soudures trop chaudes
autour des LEDS. Donc pour ma part, c'est pas maintenant.
- Au contraire, la notice interdit de placer les tampons...
BIIIN...moi, je le fais quand-même ! Idem pour les mains d'attelage et
la cloche d'attelage.

La fixation des traverses est assez facile aussi malgré l'absence de formes pour le positionnement.
Il faut bien faire gaffe à la position quand on pointe. Il faut souder
par dessous. Un point de soudure au milieu permet de fixer la position.
Si c'est satisfaisant on forme un cordon de soudure tout le long. Un
point de soudure est nécessaire aussi sur le coté des goussets, à
l'extérieur. Sinon le raccord n'est pas beau. Eviter à tout prix les
excès de soudure, sinon ce sera môche aussi. Tout est une question de
dosage.

Il reste encore l'attelage à choquelles fonctionnel à réaliser.... mais ça, je verrai à la fin.
3/ La cabine :
Le pliage est plus simple qu'il n"y paraît. Il faut seulement BIEN
SERRER la partie fixe au raz du pliage et soulever la partie pliée à
l'aide d'une lame fine pour que le montant de la fenêtre ne soit pas
tordu.

Même les cadres HYPER FINS sont relativement aisés à placer...mais longs !

Mais ici encore, il faut être parcimonieux avec la quantité de
soudure. On a vite fait de faire un pâté. Et à cet endroit, ça se
verrait !!!!

Globalement, je suis plutôt content du résultat car je m'attendais à bien pire...
La cabine est maintenue en place par un écrou situé dans le coffre à l'arrière.

Les capots arrières sont assez faciles aussi. Pas trop de souci de ce coté.
Petite digression :
Si vous souhaitez placer une led pour l'éclairage de cabine, je
préconise de percer un trou, maintenant, dans la paroi de la
cabine. Ce trou doit permettre la passage des fils depuis la cabine
vers l'intérieur du coffre.
En revanche, GROS SOUCI avec le capot avant, qu'il faut mettre en forme TRES PRECISEMENT !.
Certes, la notice avertit : "Ca sera pas facile"...
Oui mais là, c'est carrément impossible ! Quelle que soit la façon de plier le capot, il est toujours trop long... 1.5 gros millimètre !
Le seul moyen que j'ai trouvé pour faire tenir le capot dans l'espace
réservé, c'est de rogner les tenons. Evidemment, le capot se retrouve trop bas.

La conséquence c'est que la base du capot est plus basse que la
cabine. 1,5mm de chaque coté !!! C'est pas négligeable ! Et si je veux
que la cabine soit bien en contact avec le platelage, je vais devoir
rogner la base du capot. Et les
beaux marquages disparaissent avec.... Donc encore un point
à revoir dans ce kit.

Ca déborde en dessous et la mise en place sur le platelage laisse un jour d'un bon millimètre tout autour. PAS GLOP !
Il ne reste plus que le toit à placer... et là encore, il n'y a pas de forme pour le placement.
Je passe sur la mise en forme afin que le toit épouse exactement le
galbe de la cabine. Un petit roulage supplémentaire est nécessaire.
On ajuste donc comme on peut. L'utilisation d'un point de soudure avant la fixation définitive reste la meilleure méthode.

Au final, j'opterai pour le coup de lime pour mettre le capot au même niveau que la cabine.
Normalement, je devrais faire la peinture maintenant, mais je préfère
préparer tous les éléments mécaniques de façon à minimiser les
manipulations de l'engin peint. Je passe donc à la partie mécanique. Je ferai la peinture plus tard.
4/ La mécanique :
Elle est constituée d'une poulie-courroie et d'un système roue et
vis-sans-fin sur chaque essieu. L'assemblage est relativement simple
une fois que certains doutes ont été résolus.
Les essieux sont à assembler totalement.

ESSIEU ARRIERE | ESSIEU AVANT |
L'essieu AVANT peut être assemblé directement. Les pointes ont
absolument besoin d'un petit usinage de façon à raccourcir la longueur
de l'arbre d'un TRES GROS millimètre. En effet, lors de la mise en place,
les flancs du châssis sont écartés à outrance et en gardent une
déformation. De plus, l'effort de serrage des flancs contre l'axe est
tellement grand que les roues ne tournent pas. Encore un point à
revoir.

Concernant l'essieu ARRIERE, il faut d'abord plier et souder le
palonnier. L'arbre (sans pointes) est inséré dedans, sans oublier le
pignon, et ressort de l'autre coté pour rentrer dans la seconde roue.
La difficulté suivante consiste à assembler les vis sans fin AU BON
ENDROIT sur l'arbre à poulie. Le problème consiste à régler la bonne
position de la vis sur l'arbre. La notice évoque la présence d'un
gabarit sur la plaque photogravée... mais même en cherchant bien, je
n'ai pas trouvé à quel endroit. Mystère ! 
J'ai donc placé les vis au
pif.

Second problème : le diamètre de l'arbre est un poil trop petit. Les vis ne tiennent
donc pas. J'ai donc créé des défauts de cylindricité sur l'arbre en le serrant avec une pince aligator (qui serre
plus fort que la pince crocodile) de façon à y faire des marques. Ces
marques suffisent pour effectuer un ajustement serré entre l'arbre et
les vis sans fin. Ouf !
Coté court, la vis peut être montée directement, mais coté long,
ils faut absolument insérer la vis et le palonnier simultanément. La
notice préconise de "laisser quelques millimètres"
à l'arrière. Heuuu... ça fait combien "quelques" ?

Malgré tout, c'est un bel assemblage qui fonctionne bien ! GLOP !
L'insertion dans le châssis n'est pas si évidente que ça. Il faut
franchement tirer sur les supports pour insérer l'arbre dedans.
Il faut ensuite repousser ces supports pour annuler le jeu axial. Il faut repousser la poulie le plus à gauche possible.

Remarque : NE PAS OUBLIER DE PLACER LA COURROIE sur la poulie.
Le dessous est terminé. Tout au moins, en ce qui concerne la mécanique.
Je peux passer à la mise en place du moteur. Et là, nouveau souci. Les
deux vis qui sont supposées tenir la sangle du moteur sont absentes du
kit. 
Qu'à cela ne tienne, je trouve deux petites vis (M2 au lieu de
M1.6) et je les soude dans les trous de la sangle (à mettre en
forme préalablement)

J'ai dû couper les vis pour ne laisser que 4mm environ. Pour que le
moteur rentre dans la sangle, il faut limer les bouts de vis et le pâté
de soudure en arrondi (traits jaunes). Et enfin, je conseille d'élargir
la rainure qui laisse passer les fils électriques sous le châssis
(traits bleus).
Les écrous sont vissés par dessous. L'assemblage est TRES solide
! Il ne reste plus qu'à mettre la courroie en place autour de
l'axe moteur
5/ L'intérieur de la cabine :
Il est très facile !
Il n'y a que le pupitre, le volant, deux dossiers de sièges et un
levier de vitesses à placer. La peinture est bien plus longue que
l'assemblage.

La peinture a été faite au pinceau. Là aussi, ça n'a pas été long !
6/ Quelques finitions :
La peinture est assez facile. J'ai ENFIN trouvé une peinture qui tient.
J'ai quand-même effectué un sablage sérieux et un passage à l'acétone
au préalable.
La partie supérieure de la cabine est passée en "jaune autorail" sans masquage.

Après un masquage sérieux de la partie supérieure, je peins le bas de caisse en rouge.

Notez que j'ai limé le bas du capot moteur pour le raccorder au reste de la caisse.
Le toit sera peint ultérieurement car, avant, je souhaite placer la lampe de cabine au plafond.

J'en profite pour réaliser le connecteur "automatique" entre la caisse et le châssis.

Le connecteur, équipé de ses lamelles en angle droit (chute de la
grappe en maillechort), est collé dans le coffre, de façon à ce que les
lamelles effleurent la surface du coffre. Bien vérifier leur souplesse
avant collage.
Evidemment, il faut coller les connecteurs correspondants sur le châssis :

A propos du châssis, celui-ci est entièrement peint en gris foncé.

Ca c'était facile.
Remarquez au passage que j'ai aussi monté les phares.... CA, par contre, c'était vraiment pas simple !!!!
Car il a fallu monter 2 leds par phare.
Et pour espérer rentrer 2 leds (une rouge et une blanche) dans des
phares de 2mm de diamètre, faut être ultra précis ! Même un
chausse-pied ça convient pas !
Rendez vous compte : une led mesure 0.8mm de long. par 0.6mm de large.
Imaginez la taille de chaque soudure ! Il faut ensuite coller les deux
leds l'une contre l'autre pour espérer tenir dans l'espace imposé par
la lampe. Pendant que la colle sèche on perce un trou de 0.5mm dans la
lampe pour le passage des fils. Lorsque la colle est bien sèche on
insère l'ensemble des 2 leds et on les noie dans de
la colle ou dans une goutte de vernis. En tout cas, un truc isolant !

Et il faut faire ça pour les 4 phares en vérifiant à chaque étape qu'il n'y a pas de cours-jus
avec le phare. Sinon...on r'commence ! Et tout le bastringue étant
monté dans des éléments en métal...tous reliés entre eux, le moindre
contact est payé cash !
A coté de ça, le montage des vitres est une formalité.
Les mains-montoires, les poignées et les essuie-glaces sont collés avec une microgoutte de colle
(photo cabine finie) avec peinture.
7/ Digitalisation :
OUI ! je sais! je suis incorrigible ! C'est plus fort que moi, il faut que j'en rajoute !
La digitalisation me semblait obligatoire. Donc OK pour le moteur, c'est un minimum...mais les 4 phares
bicolores et la lampe de cabine, c'était trop tentant.
Le circuit électronique prévu est le suivant : Schéma désormais classique !

Les fonctions F0av et F0arr contrôlent l'allumage des feux blancs en fonction du sens de marche.
La fonction FA1 contrôle l'allumage des feux rouges.
La fonction FA2 permet ce contrôler l'allumage de la cabine.
J'ai choisi un décodeur ZIMO MX621 pour sa taille TRES réduite. (12mm x
6.5mm x 2mm). Sur ce décodeur, bien qu'il soit extêmement petit, je
soude deux fils supplémentaires pour gérer les 2 fonctions auxiliaires
FA1 et FA2.

Le décodeur sera situé dessous le platelage. je dois prévoir un circuit
imprimé pour connecter (ou
déconnecter) tous les fils facilement.(phares AV,AR, blanc, rouge,
cabine, moteur, rails). Oui mais avec tous les éléments déjà présents
sous le platelage, comment vais-je donc trouver la place pour un
circuit imprimé ? Déjà que le décodeur tient à-peine, ça relève du
casse-tête !
Avant de placer le décodeur, il y a quelques éléments indispensables à monter au préalable.

Comme vous le voyez, c'est un peu la crise du logement... chaque emplacement est calculé au millimètre !
- Les 2 bandes cuivrées sont
collées contre le châssis. Elles servent à recevoir les palpeurs (à
mettre en forme évidemment !) qui frotteront contre les roues pour
l'alimentation en courant.
- J'ai utilisé un petit support en circuit imprimé pour connecter tous
les fils du moteur.. La résistance doit être montée en série avec le
moteur sinon "Pfiout, a pu moteur !"
- Les perçages pour la Led de cabine sont obligatoirement à cet
endroit puisqu'ils correspondent aux perçages effectués à coté des
contacts pour la cabine.
- Le fatras de fils aux extrémités sont les bornes des leds situées
dans les phares. 4 par phare x4 = 16 fils rigides émaillés hyperfins-et
qui n'en font qu'à leur tête- à mettre en forme et à dénuder le plus
court possible... ET GARE aux courts-circuits !.
Il ne reste pas grand-chose pour placer le décodeur et la platine de raccordement.
Justement, on place la seconde couche : le circuit de raccordement de
tous les fils. Sur cette photo, les résistances cms sont déjà montées,
mais les fils des phares sont encore "en l'air".

Je l'ai découpé "spécial-course" en tenant compte de tous les éléments encombrants.
J'ai fait en sorte d'éviter les zones "mécaniques" (vis sans fin, courroie, palonnier arrière).
Il ne me restait que 2 zones pour faire les raccordements à l'arrière
(gauche sur la photo) et sur le coté droit (en haut de la photo).
J'ai dû enlever l'un des deux faux-réducteurs qui ne servait qu'à la déco et qui prenait beaucoup de place.
J'ai finalement tracé les pistes au cutter, ce qui explique le coté "artistique" de la chose...
Voici l'utilité des pistes :

Les deux transistors sont figurés en traits hachurés car au moment de la photo, ils n'étaient pas disponibles.
Voici ce que ça donne avec le décodeur en place.

Evidemment, bête comme je suis, j'ai réussi à oublier de percer le trou pour la vis de maintien de la cabine !!
Je rajoute les essieux :

Le décodeur est collé le plus près possible du longeron de façon à ne
pas toucher l'arbre de transmission. C'est au poil de mouche près !
J'aurais certainement pu optimiser la taille du circuit imprimé mais
c'est déjà pas mal. Il ne manque plus que les transistors, mais je ne
les ai pas encore reçus.
Je fais quelques retouches de peinture sur le châssis et la cabine (notamment le toit qui n'était pas encore peint)
J'ajoute les mains-montoirs, les vitrages et les essuie-glaces.

Les décalques ne sont vraiment pas faciles à placer il faut faire un
découpage préalable. Et j'ai utilisé des peintures mattes, ce qui rend
le collage encore plus difficile.
Les attelages à choquelles sont à assembler en totalité. La finesse est de rigueur ! Gare aux excès de soudure !!!!

Mais ils sont entièrement fonctionnels !
Pour terminer, J'ai voulu mettre une couche
générale de vernis, mais c'était une mauvaise idée. Ca m'a rendu les
vitres opaques et provoqué des tâches blanches par-ci-par là. C'est
décidé, je jette ce vernis. Franchement, le peintures "prince august"
je déconseille fortement !!!!

La vidéo pour très bientôt.
Comme d'habitude, n'hésitez pas à laisser vos commentaires.
S. RAVAUT.